Comment la vitesse du site influence le référencement ?
Les utilisateurs s’attendent à ce que les sites web soient rapides. Alors que le monde devient de plus en plus mobile et que les consommateurs s’attendent à ce que les services soient fournis à la demande et de manière transparente, une mauvaise vitesse de site peut avoir un impact sérieux sur votre référencement.
Google sait que le temps de chargement d’une page est un élément clé de l’expérience utilisateur. Attendre qu’un contenu apparaisse, être incapable d’interagir avec une page et même remarquer des retards crée des frictions.
Ces frictions coûtent non seulement du temps, mais aussi de l’argent. Des recherches menées dès 2016 ont montré que 53 % des visiteurs de sites web mobiles quitteront le site si une page web ne se charge pas dans les trois secondes. Et ce genre de mauvaises expériences peut laisser une impression négative durable d’une marque.
En fait, les recherches montrent que le niveau de stress lié à l’attente de résultats lents sur les mobiles peut être plus stressant que de regarder un film d’horreur.
Il n’est donc pas surprenant que Google mesure la vitesse de votre site et l’utilise dans ses algorithmes de classement depuis 2010. Plus récemment, en 2018, la vitesse de votre site sur/pour les appareils mobiles est devenue un signal beaucoup plus important, également. Ils ont compris qu’une bonne expérience utilisateur est une expérience utilisateur rapide.
La frustration nuit à vos utilisateurs et à vos classements
Et il n’y a pas que Google : des recherches menées aux quatre coins du web, sur tous les aspects du comportement des consommateurs, montrent que la vitesse a un impact énorme sur les résultats.
- 47 % des gens s’attendent à ce qu’un site se charge en moins de 2 secondes (wired.com)
- 20% des utilisateurs abandonnent leur panier si le processus de transaction est trop lent (radware.com)
- Amazon a constaté que chaque 100 ms de latence leur coûtait 1 % des ventes
- La BBC a constaté qu’elle perdait 10 % d’utilisateurs supplémentaires pour chaque seconde supplémentaire que prenait son site
Ces coûts et ce type d’abandon de site se produisent parce que les utilisateurs n’aiment pas être frustrés. Les mauvaises expériences signifient qu’ils vont ailleurs, visitent d’autres sites web et se convertissent avec des concurrents.
Ces comportements sont facilement suivis par Google (par le biais de rebonds vers les pages de résultats des moteurs de recherche, de courtes visites et d’autres signaux), et constituent un signal fort indiquant que la page ne devrait pas être classée là où elle l’était.
Google veut un web plus rapide
La vitesse n’est pas seulement bonne pour les utilisateurs, elle est aussi bonne pour Google. Les sites web lents sont souvent lents parce qu’ils sont inefficaces. Ils peuvent charger trop de fichiers volumineux, ne pas avoir optimisé leurs supports ou ne pas utiliser les technologies modernes pour servir leurs pages. Cela signifie que Google doit consommer plus de bande passante, allouer plus de ressources et dépenser plus d’argent.
Sur l’ensemble du web, chaque milliseconde qu’ils peuvent économiser et chaque octet qu’ils n’ont pas à traiter s’additionne rapidement. Et bien souvent, de simples modifications de la configuration, des processus ou du code peuvent rendre les sites web beaucoup plus rapides, sans aucun inconvénient.
C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles Google investit autant dans le projet AMP, et pour lesquelles il se fait si ardent défenseur de l’éducation à la performance.
Un site web plus rapide est meilleur pour les utilisateurs et réduit considérablement les coûts d’exploitation de Google. Quoi qu’il en soit, cela signifie qu’ils vont continuer à récompenser les sites rapides.